Pas très présente en ce moment, mais j’ai des circonstances atténuantes…
Si si 😉

Je prépare l’anniversaire du p’tit Ouistiti, on fêtera ses 2 ans en famille dimanche prochain.
Mais surtout, c’est le chantier à la maison, les travaux ont commencé il y a maintenant 15 jours, un peu sur les chapeaux de roues.

Rappel des faits : 
On agrandit la maison, pour que chaque enfant puisse avoir sa chambre et avoir une pièce à vivre plus aérée…

Le vendredi 6 septembre, le conducteur de travaux me dit qu’ils attaquent avec le tractopelle dès lundi…
COOOOL ! Ça commence !

Lundi 9, point de tractopelle en vue,
Pas plus que le mardi et on me dit qu’on me tient au courant.
Mercredi 11 Septembre, les grands veulent aller acheter le pain et faire du manège.
Ok, on y va et on en profite pour aller manger chez leur Mamou.

À notre retour un peu avant 17h, du bout de la rue, on aperçoit un camion garé devant la maison.
Et surtout, on voit un tractopelle qui s’active et qui creuse…
Surprise ! Les travaux ont commencé et nous n’avons pas été prévenus…
Le mur de devant a été démoli.

Le jeudi, il faut encore creuser les fondations,
Le vendredi, les fondations sont coulées.

En 3 jours, le jardin a pris un autre visage et on commence à voir les contours de l’extension,
C’est encore plus flagrant, lundi 16, quand les maçons montent les murs après avoir laissé les fondations sécher tout le week-end.

Mercredi matin, le sable doit être livré pour servir de lit pour la dalle, qui elle, sera coulée vendredi après-midi avec un camion-toupie XXL.
Les maçons attendent, mais partent à 15h, sans avoir vu le moindre camion arriver…
15h05, le-dit camion arrive avec ses 18 tonnes et quelques grains de sable en plus.
Le camion est tellement grand qu’il ne passera pas le portail et ne pourra donc pas décharger sa marchandise.
Rendez-vous est donc pris le lendemain avec un camion plus petit…

Sauf, qu’il n’est venu que le vendredi matin.
Et comme ils aiment le comique de répétition, le camion, plus petit cette fois, commence à décharger, mais il ne s’agit pas du bon calibre de sable, le livreur repart donc avec son camion et le sable…
On décommande donc le camion-toupie avec le béton.

Les maçons décident de rappeler le «marchand de sable», pour quand même utiliser le sable qu’il avait chargé dans sa benne.
Le camion revient donc et avec 2 jours de retard, le sable est enfin livré.

Il faut alors tasser le sable avec un «compacteur», qui vu le temps d’utilisation et son coût d’achat et d’entretien, est plus rentable à louer.
Le conducteur de travaux fera donc la tournée des loueurs, Kiloutou, Loxam et compagnie, comme d’autres font la tournée des bars…
Mais d’autres bricoleurs sont déjà passés avant nous et ont déjà tout écumé…

L’étape suivante est alors, encore, repoussée.
La chape de béton ne sera coulée que le lundi après-midi (23/09), après avoir fait passer les différentes canalisations…

Voir le camion-toupie en action étant assez impressionnant pour un petit bonhomme de 4 ans et demi, surtout quand il s’agit de sa maison et de sa future chambre, Loulou n’a pas été à l’école pendant cette étape.
Sa maîtresse joue bien le jeu et l’autorise à louper la classe dans ces moments là, à une condition toutefois…
Il doit expliquer aux copains comment on fait pour construire une maison.
Nous avons donc notre petit reporter qui me demande de prendre des photos, pour ensuite les coller dans un cahier pour l’école.
Une façon de le faire participer aux travaux et qu’il accepte de céder sa chambre au petit frère…

Bref, tout ça pour vous dire que je passe mes journées à la maison, mais je n’ai presque pas une seconde à moi…
Entre revoir les plans, faire chauffer la cafetière, appeler la mairie, faire la causette aux voisins curieux…
Des billets en brouillon, des tonnes de choses à raconter mais pas assez de temps pour tout faire.

Allez, on nous a promi la fin du gros-oeuvre pour fin novembre… Ça va aller vite !
Restera ensuite peinture, parquet et déco… mais ça, c’est ma partie. 😉

Chez Déco, Valérie Damidot doit avoir une sacrée équipe pour tout faire en une semaine.

Laëtitia, en mode «VisMaVieDeChantier»