Range tes jouets !

(Ré)Apprendre chaque jour…

Être maman c’est fantastique !
On apprend tous les jours ! ?On grandit en même temps que nos petits, on se (re)découvre…
Mais on oublie aussi…

Voilà de quoi rassurer les futures mamans pour la première fois – ou primipares comme on dit -.

Alors oui, on oublie.
Comme la nature est bien faite, on oublie la douleur.
On se souvient avoir eu mal lors de la naissance du premier, puis du second mais on oublie.
Tout nous revient à la première contraction bien douloureuse.
Et c’est là qu’on sait que ce n’est que le début, que le stress commence à se pointer un peu…

Selon une étude, pour une première grossesse l’équipe médicale nous verra en moyenne 9 fois en dehors des visites mensuelles pour des « urgences ».
Ou parce qu’on est persuadées que ça y est ! On y est, c’est le jour J ! ?Avant de s’entendre dire que «non non, c’est du faux travail.?Ça n’est pas pour aujourd’hui et peut être même pas pour cette semaine.»

Pour un deuxième, on est un peu plus rodée et on sait jusqu’où notre corps peut aller.
Et puis mine de rien, il faut prendre le temps de caser l’aîné. ?Alors quand une contraction se pointe à 3 heures du matin, on réfléchit un peu avant de réveiller Mamie et on prend 2 spasfon, un bain et son mal en patience…

D’où ma crainte pour cette troisième grossesse.
L’accouchement pour l’aîné a duré 6 heures entre les premières contractions régulières et rapprochées et la naissance.
Pour le second, il a fallu 3 heures, qui sont vite passées entre l’arrivée à la maternité, le départ du plus grand chez sa mamounette et l’arrivée de P’tit Mari à la maternité. ??Même s’ils n’ont pas été rapides…?Même si les enfants ne sont pas nés à la maison ou dans un camion de pompiers… ?Ces dernières heures m’ont été nécessaires pour profiter de leurs derniers mouvement in utero, une façon de se recentrer sur l’essentiel et d’être un peu plus sereine par la suite…

Du coup pour le troisième, j’ai un peu peur d’arriver juste à temps…  ?En me disant que justement on a le temps, que les contractions ne sont peut-être pas vraiment efficaces.
Ajoutez à tout ça, le temps de caser tout ce p’tit monde…
Ou alors aller à la maternité avant l’heure et repartir le ventre rond et les bras vides à la maison jusqu’à la prochaine alerte.

Donc en fait, première grossesse ou pas, même combat!
On n’en sait rien et on doit tout réapprendre !

Dans le même ordre, il y a aussi l’accouchement en lui-même…
Même si on joue les grandes et qu’on ne repasse pas forcément par la case préparation à l’accouchement.
On ne fera quand même pas la maligne au moment de la péridurale et de la naissance.

L’allaitement aussi, toujours les mêmes craintes et les mêmes questions. ?Qu’on ose même pas poser aux sages-femmes puisqu’on est déjà passées par là donc on devrait savoir…
Bébé pleure, est-ce qu’il a encore faim, mon lait le nourrit-il assez…??

Et dire que les questions qu’on se pose, seront toujours remplacées par de nouvelles, parfois même avant d’avoir trouvé une réponse…
Et ce, même quand nos crapules nous dépasseront d’une bonne tête…

 

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